Oeuvres artistiques de Miguel Angel

La sibylle érythréenne était la prêtresse prophétique de la mythologie grecque, résidant en Ionia, à l'ouest de la péninsule anatolienne. Elle était originaire de Caldea, au sud de Babylone, étant la fille de Berosus et Erimanta. Le sage Apollodorus d’Athènes est cité comme une référence aux faits de cette célèbre sibylle, qu’il attribue comme un devin de la guerre de Troie, à la destruction de la ville et au travail d’Homère. On dit que le sibylle érythréen a popularisé les acrostiches à travers des vers écrits sur des feuilles végétales

Lors de la construction du palais Farnesio, Michel-Ange a remplacé Antonio da Sangallo le Jeune, qui était directeur des travaux au moment de son décès en 1546. Le bâtiment était en construction au niveau du deuxième étage. Buonarroti a terminé la façade avant de réaliser les corps latéral et postérieur et a relevé la hauteur du deuxième étage pour les unifier dans la même mesure que les corps inférieurs. La corniche du bâtiment, que Sangallo avait prévue plus étroite, le remplaça par une plus grande avec des éléments décoratifs, où se mêlaient les ordres dorique, ionique et corinthien. Le rythme de la façade a également changé avec la révision de la fenêtre centrale, qui fournissait un linteau plus grand avec le prolongement de l'entablement, sur lequel était placé un bouclier géant de plus de trois mètres de haut. La dernière partie des travaux a été terminée des années plus tard par Giacomo della Porta. [

Pieta Rondanini est située dans le musée du château Sforzesco à Milan. Considéré comme la dernière œuvre sculptée par Michel-Ange, puisqu'il y travaillait jusqu'à trois jours avant sa mort. En août 1561, Miguel Ángel donna la figure encore en exécution à son serviteur Antonio del Francese, bien qu'il y travaillât jusqu'à sa mort. Plus tard, il fut acquis par le marquis de Rondanini, qui séjourna longtemps dans son palais. Enfin, en 1952, il fut acquis par la mairie de Milan, qui l'attribua au musée civique du château Sforzesco. Le groupe de sculptures est inachevé et on voit clairement que le travail a été effectué à différentes étapes. Il a des pièces complètement finies et d’autres encore en développement, comme le visage de la Vierge.

Le pape Pie IV a commandé un projet pour la Porta Pia, l'artiste en a présenté trois; le pape a choisi celui présentant le coût le plus bas et la construction a commencé en 1561. La porte a été construite lors du processus de rénovation urbaine mené par le pape Pie IV. La nouvelle rue qui venait du Quirinal, a été nommée Via Pia en l'honneur du pape; ensuite, il continua en ligne droite à travers la Porta Pia, qui traverse les remparts de la ville; Michelangelo a réussi dans cette section à la place d'un autre très proche du lieu-dit Nomentana. Elle a été réalisée comme une grande scénographie, au plus haut point topographique du mur, avec la façade tournée vers l’intérieur de la ville, s'écartant ainsi de la tradition ancienne consistant à orienter les portes vers la campagne, comme une présentation de la ville à la visiteur Les médailles frappées à l'occasion de la construction de la porte, œuvre de Giovanni Federico Bonzagni, montrent comment elle a été conçue à l'origine. Le projet de la partie extérieure ne put être complété par la mort de Michel-Ange en 1565 et l'élection d'un nouveau pape, Pie V, de sorte que les travaux furent paralysés et que la partie extérieure fut résolue avec un simple mur porte.

La mort de Brunelleschi a motivé Antonio Manetti à prendre en charge les travaux de l'église de San Lorenzo, mais la façade n'a pas été finalisée. C'est pour cette raison que Michel-Ange a été pensé pour mener à bien ce projet - ce qui peut aujourd'hui être vu dans un modèle conservé à la Maison Buonarroti, mais les rivalités continuelles entre les tailleurs de pierre ont empêché la mise en œuvre du plan et sont restés inachevés. Michel-Ange lui-même écrivait en 1518 à propos de cette affaire: "Je meurs de chagrin". La façade intérieure elle-même a été réalisée de manière extraordinaire.

La bataille de Cascina est une fresque conçue par Michelangelo pour le Palazzo Vecchio à Florence. Il ne parvint pas à le peindre et ne réalisa que l'ancien carton (modèle), détruit et connu pour la copie réalisée par Bastiano da Sangallo et pour deux gravures partielles de Marcantonio Raimondi.

une Piedad de Palestrina est une œuvre attribuée à Michel-Ange, située dans la galerie de l'Académie de Florence, à côté de David, une autre sculpture de l'artiste, qui consiste en un groupe de sculptures avec le Christ, la Vierge Marie et Marie Madeleine, coon une mesure de deux mètres et demi de haut. Le nom de l'œuvre provient du fait qu'il a été placé pendant un certain temps dans la chapelle funéraire du cardinal Antonio Barberini, à l'intérieur de l'église Santa Rosalia de Palestrina, où, pour la première fois, il est cité comme un aperçu de Michel-Ange en 1756. Storia di Palestrina de Cecconi, l’État italien l’achète en 1939 pour l’exposer dans la galerie de l’Académie de Florència.

La Sibyl Delphic (en italien, Sibilla Delfica) ou Sibyl de Delphes, est une fresque du peintre italien de la Renaissance Michelangelo dans la chapelle Sixtine (Cité du Vatican). Il date de 1509. Il mesure 350 centimètres de haut et 380 cm de large. La fresque fait partie d'une série placée à la base de la chapelle dans laquelle ils apparaissent en alternance avec les prophètes de l'Ancien Testament à côté des Sibylles païennes. Ces prophètes et sibylles occupent des espaces triangulaires et sont les plus grandes figures de l'ensemble de la chapelle Sixtine. L'iconographie catholique de la Renaissance maintient les sibylles parce qu'ils estimaient être dotés du pouvoir de voir l'avenir, ils annonçaient la venue du Christ.

La Vierge des escaliers est une sculpture en marbre réalisée par le sculpteur Michelangelo, datée de 1491 environ et conservée dans la maison Buonarroti à Florence. Le travail inachevé a des mesures de 55,5 x 40 cm. Il s’agit de l’une des premières sculptures de Michel-Ange, proche de celle où il a également exécuté la bataille des centaures. Les détails de la fabrication des pieds de la Vierge suggèrent qu’il s’agit vraiment de l’une de ses premières œuvres, également antérieure à celle de la bataille. Il est travaillé avec le même style vertueux de Donatello dans la Virgen de la Leche, appelé style stiacciato qui signifie littéralement "relief compressé".

Dans la mythologie romaine, Bacchus était le dieu du vin et de l'extase mystique, en correspondance avec les Dionysos des Grecs. Michelangelo a choisi de représenter les deux premières caractéristiques. Bacchus debout avec la tête couronnée de raisins et levant un verre comme pour proposer un toast. Il a la tête inclinée et la bouche ouverte. La posture instable de Dieu renforce l'idée que Bacchus est ivre. La jambe partiellement levée et le corps incliné vers l'arrière laissent paraître incertaine de ses pas, vacillante dans son état d'ivresse. La pièce gonflerait la collection antique du banquier romain Jacopo Galli. C'est la plus ancienne sculpture grandeur nature de Michel-Ange. Le détail de satyre de Bacchus dans la mythologie classique était une divinité de la nature qui incarne les instincts sauvages de l'être humain sous son aspect anthropomorphique, mi-animal, mais le plus souvent il avait des pattes et du dos de chèvre, des sabots fendus et de petites cornes. Les satyres étaient les compagnons naturels de Baco et le suivaient pour participer à ses festivités et à ses excès sybarites. Ceci est caché derrière la figure de Bacchus et grignote les raisins qu'il a pris sur la peau de léopard que Dieu détient. Dans cette statue, particulièrement dans les finitions d'extrémités, telles que la jambe de satyre, c'est là que Michel-Ange a commencé à perfectionner l'utilisation du Broca pour créer des surfaces texturées. La sculpture peut être vue sous n'importe quel angle.

Dying Slave est une sculpture en marbre blanc créée vers 1513 par le sculpteur de la Renaissance Michelangelo. Avec un autre auteur du même nom, Rebel Slave, il se trouve au musée du Louvre à Paris. Il fait 229 centimètres de haut. Lorsque ces œuvres furent supprimées pour le monument de Jules II, Michel-Ange donna cette sculpture avec celle de l'esclave rebelle, en 1546, à Roberto Strozzi, qui les fit transporter en France en avril 1550. Henri II de Montmorency en 1632, il les donna au cardinal Richelieu qui les avait dans son château du Poitou, où Bernini les vit. [1] Ils ont finalement été confisqués par le gouvernement français en 1793, alors qu'ils étaient destinés à être vendus par la veuve du dernier maréchal Richelieu. Depuis lors, ils sont au Louvre.

Selon le "Mirabila Romae", un guide du XIIe siècle, le Capitole était le centre du monde, car de cette colline se trouvait l’empire romain - le Congrès des États-Unis allait voler son nom des siècles plus tard: "Le Capitole" -. En 1536, Michel-Ange a conçu cette magnifique étape pour couronner le Capitole, la plus petite des sept collines de la Rome antique, mais aussi la plus importante depuis que le pouvoir s'y est installé. Depuis la très fréquentée Plaza Aracoeli, vous pouvez rejoindre, par l'escalier gracieusement incliné de Michelangelo (la Cordonata), le silence soudain de sa place géométriquement délimitée, avec ses trois bâtiments bas et harmonieux qui servent de toile de fond théâtrale. Michelangelo s'est inspiré des deux millénaires de la glorieuse histoire de Rome qui s'est développée sur cette colline. Sculpteur, il en a fait la vitrine des grandes sculptures romaines classiques. Nous soulignons en particulier la statue équestre qui se trouve au centre, celle de l’empereur Marco Aurelio, qui semble avoir une attitude de conversation amicale avec le peuple. Place du Capitole

Zacharie (Hébreu: זְכַרְיָה Zekjar · yáh) est l'un des prophètes mineurs à qui est attribué le livre qui porte son nom. Son nom signifie que Yaveh s'est souvenu. Zacharie se dit le fils de Berekiah, le fils d'Idó (Zac 1: 1,7), mais dans d'autres passages, le nom de Berekias est omis. Il est probablement né quelque part à Babylone, car son activité prophétique a commencé seulement dix-sept ans après le retour de l'exil, et il est raisonnable de penser qu'il avait alors plus de dix-sept ans, bien qu'il soit encore considéré comme jeune. Yahweh a utilisé Zacharias et Ageo pour encourager Zorobbabel, le grand prêtre Jeshua et les exilés qui étaient revenus pour achever la reconstruction du temple de Jéhovah, même si l'interdiction du gouvernement persan était toujours en vigueur. La prophétie de Zacharie contient des messages qu'il a livrés à cette fin sur une période de deux ans et un mois. L'une des prophéties contenues dans le livre de Zacharie au chapitre 11, ainsi que les versets 12 et 13, fait directement référence au prix (trente pièces d'argent) que les principaux sacrificateurs ont offerts à Judas pour les avoir données à Jésus. Voir l'Évangile de saint Matthieu au chapitre 26 et au verset 15.

Le pape Clément VII, vers 1520, commanda le projet de sépulture de ses proches, Lorenzo le Magnifique, père de Léon X, et de son frère Juliano (père de Clément VII), ainsi que de deux autres sépultures pour d'autres membres du Famille: Juliano II et Lorenzo II, dans la sacristie de la basilique de San Lorenzo à Florence. Le pape a proposé quatre tombes, une sur chaque mur du plancher carré de la sacristie, une vierge à l'enfant et les images de saints Cosme et Damien, qui devaient être placées au centre de la pièce sur un autel. [58 ] Une fois le projet approuvé, il n’a commencé que vers 1524, lorsque les blocs de marbre de Carrare sont arrivés. Michelangelo a appliqué les sculptures à côté de l'architecture des murs; toutes les moulures et les corniches remplissent la fonction d'ombre et de lumière et sont composées d'un sarcophage curviligne sur lequel se trouvent deux statues avec le symbolisme du temps. Chez Lorenzo, The Twilight, avec les coups d'un homme âgé qui a toujours la pleine possession de sa force, qui a une attitude symétrique à l'égard de l'Aurore, qui se trouve à droite et au-dessus des deux, à l'intérieur une niche, la statue de Lorenzo, neveu de Léon X, dont la tête est recouverte du casque des généraux romains; son attitude méditative le fit immédiatement appeler "le penseur"

C’est le cas de la sculpture dite du génie de la victoire, que vous pouvez voir dans la salle du Cinquecento du Palazzo Vecchio de la Plaza de la Signoria. Le génie de la victoire a été sculpté dans le marbre par Michel-Ange entre 1532 et 1534, dans le cadre d'un grand projet qui l'occupa plusieurs années de sa vie, la tombe du pape Jules II, que vous pouvez voir dans l'église de San Pietro et Vincoli, en Rome, et dont un autre de ses grands chefs-d'œuvre fait partie, Moïse. Avec une hauteur de 2,65 mètres, le génie de la victoire nous montre deux personnages en lutte, dont l'un est le vainqueur. La sculpture serait intégrée au sépulcre papal susmentionné, mais finalement, Miguel Angel devait en développer un autre projet et le génie de la victoire restait dans l'atelier de l'artiste jusqu'à sa mort.

La Crucifixion de Saint-Pierre (Crocifissione di San Pietro en italien) est une fresque du peintre italien de la Renaissance Michelangelo. Il a été exécuté entre 1546 et 1550 sur le mur de la chapelle paulinienne du palais apostolique, dans la cité du Vatican. C'est une fresque qui mesure 6,25 mètres de haut et 6,62 mètres de large. Il est associé à la conversion de saint Paul et constitue la dernière fresque réalisée par Michel-Ange. L'artiste a représenté saint Pierre à l'époque où, placé à l'envers sur la croix, il avait été élevé par des soldats romains. Michelangelo a concentré son attention sur la description de la douleur et de la souffrance. Les visages des personnes présentes sont contractés dans une grimace d'horreur et plusieurs spectateurs semblent en train de mourir. Parmi les coureurs de gauche, un autoportrait de Miguel Ángel lui-même a été reconnu à l'occasion d'une restauration récente.

Dying Slave est une sculpture en marbre blanc créée vers 1513 par le sculpteur de la Renaissance Michelangelo. Avec un autre auteur du même nom, Rebel Slave, il se trouve au musée du Louvre à Paris. Il fait 229 centimètres de haut. Lorsque ces œuvres furent supprimées pour le monument de Jules II, Michel-Ange donna cette sculpture avec celle de l'esclave rebelle, en 1546, à Roberto Strozzi, qui les fit transporter en France en avril 1550. Henri II de Montmorency en 1632, il les donna au cardinal Richelieu qui les avait dans son château du Poitou, où Bernini les vit. [1] Ils ont finalement été confisqués par le gouvernement français en 1793, alors qu'ils étaient destinés à être vendus par la veuve du dernier maréchal Richelieu. Depuis lors, ils sont au Louvre.

La bibliothèque Laurenciana ou bibliothèque Medicea Laurenciana (en italien: Biblioteca Mediceo Laurenziana) est l'une des bibliothèques les plus importantes de Florence et de toute l'Italie. Il est célèbre pour avoir conservé environ 11 000 manuscrits. Construit dans le cloître de la basilique de San Lorenzo, il a été parrainé par le pape Clément VII (au siècle, Julio de Médicis). Au cours des années 1520, Michel-Ange conçut la salle de lecture et le hall avec la bibliothèque laurentienne. escalier d'accès, annexé à l'église susmentionnée, bien que les travaux n'aient pris fin que plusieurs décennies plus tard et ne soient plus sous la direction du maître toscan. Michelangelo a pris comme référence le type d'articulation des murs développé par ses prédécesseurs florentins, mais au lieu de suivre fidèlement les canons classiques énoncés par les Grecs et les Romains, Michelangelo a utilisé ces motifs - colonnes, frontons, supports - plus Personnel et expressif. Le lobby ou ricetto (construit en 1559 par Bartolomeo Ammannati) invite au silence grâce à ses fenêtres aveugles constituées de points de suspension et de points de pierre qui joignent les poutres du plafond. Souligne en cela le triple escalier qui est résumé dans une rampe unique, planifié par Michel-Ange et est le parfait exemple de l’architecture de maniérisme. Escaliers à l’étage, la salle de lecture est à contrepoids répété d’ouvertures borgnes rectangulaires et carrées, une insistance individualisée et récurrente sur l’étude et la méditation.

La Tondo Doni, également connue sous le nom de La Sagrada Familia (1504-1505), se trouve aujourd'hui à la Galerie des Offices, à Florence. Il a peint cette tempera pour Agnolo Doni, en guise de cadeau de mariage à sa femme Maddalena Strozzi. Au premier plan se trouve la Vierge à l'Enfant et derrière, Saint Joseph, de grandes proportions et articulé de manière dynamique; Les images traitées comme des sculptures dans un arrangement circulaire de 120 cm de diamètre et avec une composition pyramidale des personnages principaux sont frappantes. La base de la ligne triangulaire est marquée par les jambes de la Vierge placées sur ses genoux, la tête tournée vers la droite, où l’Enfant est soutenu par Saint Joseph, le corps incliné vers la gauche; Cette partie supérieure du tableau, ainsi que la ligne marquée par les bras, dénote un mouvement en spirale. L'artiste a montré qu'avec le tableau, il pouvait s'exprimer avec la même grandeur que dans la sculpture; le Tondo Doni, en fait, est considéré comme le point de départ de la naissance du maniérisme

La conversion de Saint-Paul est une fresque du peintre italien de la Renaissance Michelangelo, exécutée dans la chapelle Paolina du Palais apostolique (Cité du Vatican). Il date de 1549. Il mesure 6,25 mètres de haut et 6,61 mètres de large et s’associe à une autre fresque de Michel-Ange dédiée à la crucifixion de San Pedro. Michel-Ange a été idolâtré à Rome presque comme une légende vivante, mais cette œuvre n'a pas été épargnée par la critique. Selon ses détracteurs, Michel-Ange avait abandonné le classicisme inégalé de la Chapelle Sixtine et son style déclinait en un maniérisme faible. Dans cette murale, les personnages fuyant en désordre n’ont pas été bien accueillis. Certains historiens considèrent que, suite à cet apparent échec, Michel-Ange a retenu son audace dans sa prochaine fresque, celle de Saint-Pierre, qui s'est avérée être sa dernière œuvre picturale.

La Madonna de Brujas est une sculpture en marbre réalisée entre 1501 et 1504 par Michel-Ange et trouvée dans l'église Notre-Dame de Bruges. Ses mesures sont 123 centimètres. Réalisée juste après la Pieta del Vaticano, à la demande de certains marchands flamands, la Mouscrom, cette Vierge à l'Enfant, présente un mouvement similaire dans les vêtements de la précédente Piedad, mais acquiert ici une solennité plastique, due à sa verticalité, semblable à un architecture Le visage est ovale d'une grande beauté classique, encadré par les ondulations du voile, sur les cheveux. Il est comme s'il était dans un moment de profonde réflexion, se montrant avec une grande sérénité, tandis que l'Enfant, debout, est allongé entre les jambes de sa mère et serre sa main avec la sienne, donnant l'énergie de ce geste. le sentiment dynamique que c'est lui qui le tient. Par une lettre de Giovanni Balducci à Michel-Ange datée du 14 août 1506, il est informé du transfert de la sculpture à Bruges par Giovanni et Alessandro Moscheroni, qui fut placé dans une chapelle de la cathédrale, où Dürer la vit en 1521. Au moment de Napoléon, il a été pris en France et est revenu à Bruges en 1815.

Une fresque au plafond de la chapelle Sixtine. Deux scènes sont représentées. À la droite de Dieu crée le soleil et la lune. Sur la gauche, vu de derrière, il travaille sur des plantes et des arbres. Selon la Genèse, les plantes ont été fabriquées le troisième jour et le soleil et la lune le lendemain.

Michelangelo représente simultanément le péché originel (Genèse 3, 1-13) et l'expulsion d'Adam et Eve du paradis terrestre (Genèse 3.22-24), deux moments qui, dans le récit biblique, sont clairement divisés, montrant ensemble la cause et l'effet Les deux épisodes sont séparés par l'arbre du bien et du mal, autour duquel le serpent qui porte le fruit défendu à Eve, qui désobéit à l'ordre du Seigneur, le saisit et le mange après l'avoir offert. compagnon De l'autre côté de la boîte, les parents, expulsés par un ange avec l'épée tirée, s'éloignent du paradis terrestre, affligés et courbés par le remords du péché commis.

Le Jugement dernier a été peint par Michel-Ange entre 1536 et 1541, après le pillage de Rome en 1527 par les forces mercenaires du Saint-Empire romain, qui se termina par la Renaissance romaine, peu avant le concile de Trente. Le travail a été fait à grande échelle et occupe tout le mur derrière l'autel de la chapelle Sixtine. Le Jugement dernier est une représentation de la seconde venue du Christ et de l'Apocalypse. Les âmes de l'humanité se lèvent et descendent vers leur destin, jugées par le Christ et son saint entourage. Le mur sur lequel Le Jugement dernier est peint se penche légèrement au-dessus du spectateur. Il est conçu pour donner à la fresque un aspect quelque peu effrayant et pour inculquer la piété et le respect du pouvoir de Dieu. Contrairement aux autres fresques de la chapelle, les personnages sont très musclés et semblent un peu torturés. Même la Vierge Marie, au centre, semble être intimidée par Dieu.

Il est connu sous le nom de chapelle Sixtine pour l'ensemble des fresques réalisées pour décorer la chapelle Sixtine, dans la cité du Vatican (Rome). Il a été peint entre 1508 et 1512 par Michel-Ange. Il s’agit de l’une des œuvres les plus complexes et les plus belles de l’histoire de l’art. Elle a été commandée par le pape Jules II pour remplacer le tableau qui était alors basé sur un fond bleu avec Les étoiles d'or, qui avaient été faites par Piero Matteo d'Amelia, selon la tradition des temples paléo-chrétiens. [1] Dans la voûte de tonneau abaissée, l’artiste a conçu une architecture complexe et simulée, intégrant le développement d’histoires tirées de la Genèse, racontées du bout de l’autel à la porte d’entrée de la chapelle dans un espace de plus de 500 m2. De 1508 à l'automne de 1512, Miguel Ángel travaillait seul sur sa performance, sans assistants. Le 1er novembre 1512, la première messe a été célébrée dans la chapelle, après avoir terminé la peinture de la chapelle.

Le Moïse est une sculpture en marbre, œuvre de Michelangelo Buonarroti (1513-1515), centrée sur la figure biblique de Moïse. Conçu à l'origine pour le tombeau du pape Jules II dans la basilique Saint-Pierre, Moïse et le tombeau ont finalement été placés dans la petite église de San Pietro in Vincoli, dans la région de l'Esquilin, après la mort du pape. La famille Rovere, dont est issu le pape, était le patron de cette église et le pape lui-même avait été cardinal avant sa nomination en tant que représentant du Vatican. La statue est représentée avec des cornes sur la tête. On pense que cette caractéristique provient d'une erreur dans la traduction par saint Jérôme du chapitre de l'Exode, 34: 29-35. Dans ce texte, Moïse est caractérisé par le karan ohr panav ("un visage d'où émanent des rayons de lumière"), que saint Jérôme dans la Vulgate traduit par cornuta esset facies sua ("son visage était cocu"). L'erreur dans la traduction est possible car le mot "karan" en hébreu peut signifier "éclair" ou "corne". Lorsque Michelangelo a sculpté Moïse, l'erreur de traduction avait été remarquée et les artistes de l'époque avaient remplacé, dans la représentation de Moïse, les cornes par deux rayons de lumière. Cependant Michelangelo a préféré conserver l'iconographie précédente.

La création d'Adam est une fresque au plafond de la chapelle Sixtine peinte par Michel-Ange vers 1511. Elle illustre l'épisode biblique de la Genèse dans lequel Dieu donne vie à Adam, le premier homme (selon la tradition biblique). Chronologiquement, il s’agit du quatrième des panneaux représentant les épisodes de la Genèse sur le toit de la chapelle, l’un des derniers à être achevé et l’une des œuvres d’art les plus appréciées et les plus reconnues au monde.

Ce travail est de grosseur ronde, ce qui signifie qu’il peut être vu sous tous les angles, mais la vue préférée est l’avant. Une jeune, belle et pieuse Vierge dont les vêtements se développent avec de nombreux plis, soutient le Fils mort et qui, intentionnellement, apparaît plus âgée que la Mère, dans une composition calme et pleine de triangles tendres. La jeunesse de la Vierge est un signe de l'idéalisme de la Renaissance: il s'agit de représenter l'idéal de la beauté et de la jeunesse, une Vierge éternellement jeune et belle. Vasari dit d'elle "c'est un travail auquel aucun excellent architecte ne peut rien ajouter en dessin, ni en grâce, ni, même fatigué, en puissance de finesse, de finesse et de marbre ciselé". Le travail a été commandé par le cardinal Saint Dionysius Jean Bilhères de Lagraulas ou de Villiers, ambassadeur bénédictin du monarque français auprès du Saint-Siège, que l'auteur a rencontré à Rome. Le contrat entre l'artiste et le client a été signé le 26 août 1498 et stipulait, outre le paiement de 450 ducats d'or, qui devait être achevé avant un an et, en réalité, deux jours avant si le délai était respecté, le chef-d'œuvre était déjà terminé, le cardinal étant décédé quelques jours auparavant, son premier emplacement se trouvait donc sur la propre tombe du prélat, dans la chapelle de Santa Petronila au Vatican. La Piedad a été déplacée en 1749 à son emplacement actuel dans la basilique de San Gustabo, la première chapelle à droite.

David, le "héros" de l'Ancien Testament, est représenté comme un jeune athlète nu, avec un regard provocant pour son ennemi, Goliath, créé par Miguel Ángel avec seulement 23 ans et à partir d'un seul bloc de marbre de Carrare Selon les historiens, "il était plein de défauts", au point qu'il avait été abandonné par deux artistes de l'époque, Agostino di Duccio et Antonio Rosellino. Miguel Angel a laissé une phrase pour l'occasion: "David a défendu son peuple, donc qui gouverne Florence devrait le défendre et le gouverner avec justice ». Le regard intense et pénétrant, la force expressive qui émane du visage de David est, avec la sculpture de Moïse, réalisée par la suite, le meilleur exemple de la terribilita. La sculpture décrit David au moment où il se prépare à lancer la pierre pour blesser Goliath au front. David est la sculpture la plus symbolique à Florence, tout comme Pieta à Rome. Il était initialement placé sur la Plaza de la Señoría, devant le Palazzo Vecchio, siège du conseil municipal. Son emplacement d'origine en 1503, à Florence, a été décidé par une commission d'artistes chargés de choisir l'emplacement exact de David par Michel-Ange (1475-1564): Léonard de Vinci (1452-1516) et Sandro Botticelli étaient membres de ce commissaire.